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amais un ministre n'a reçu autant de critiques unanimes sur sa méthode d'action que ce soit sur le fond ou sur la forme.
Bien que rappelé à l'ordre dès sa nomination par le Premier Ministre qui devait connaître son premier couac gouvernemental, M.Peillon cherche à imposer une réforme des rythmes scolaires qui ne satisfait ni la communauté éducative, ni les élus locaux ayant en charge l'organisation du temps après la classe.
Par décret, sans concertation préalable sérieuse, le Ministre de l'Education a décidé de boulverser l'organisation de millions de familles en imposant le mecredi matin et la sortie des classes à 15h45.
Pour en avoir discuter au sein de deux conseils d'écoles la semaine dernière, force est de constater que tous sont inquiets et souhaitent que soit réalisé un vrai travail de concertation des acteurs.
Celui-ci n'ayant pas été organisé par un gouvernement trop motivé par faire des coups politiques que par l'avenir du pays et de sa principale richesse que sont nos enfants, ce sera à MOntereau la mairie qui ménera ce travail indispensable de dialogue et d'écoute pour que si changement doit avoir lieu, il soit le plus profitable aux enfants.
Ce qui sûr, c'est que cette réforme voulue par le gouvernement ne sera pas financée par l'Etat !
Ainsi, au même moment, le gouvernement impose aux communes des dépenses nouvelles et annonce qu'il versera moins d'argent aux communes !
Les mairies seront prises dans l'étau budgétaire et ne pourront qu'augmenter les impôts pour financer une politique voulue et imposée par le gouvernement !! Une honte et un énorme retour en arrière pour la décentralisation.
Quid aussi de tous les activités des enfants les mercredis matins ? Le sport ? L'apprentissage musical ?
Quid des recrutements pour encadrer les enfants qu'une heure par jour ?? Les chômeurs seront-ils prêts à travailler qu'une heure par jour ?
Quid aussi des activités à réaliser avec les enfants, rien, strictement rien n'étant précisé.
A Montereau, c'est environ 80 personnes à recruter, 3% d'augmentation d'impôt à prévoir, plus si l'Etat baisse sa dotation globale de fonctionnement.
Soucieux de connaître l'avis des parents et des enseignants, Yves Jégo a organisé un sondage anonyme : 93 % des sondés ayant répondu souhaient le report à septembre 2014, le temps d'e mettre en oeuvre sérieusement cette réforme pondue dans la précipitation.
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