La Ville de Montereau est particulièrement fière d’ouvrir aujourd’hui la deuxième édition du Printemps de l’art contemporain dans cette Salle Semisoroff, la deuxième d’une longue série, placée sous la direction artistique d’Hassan El Groua.
L’idée de ce printemps était née de discussions entre la Ville et Hassan, qui est, comme chacun le sait ici, un acteur incontournable de la vie artistique de notre cité, par son talent, comme par son action sociale où l’art est un levier d’éducation et d’insertions de jeunes.
La décision avait donc été prise de lui confier la direction artistique et de lui donner en quelque sorte carte blanche. Je lui laisserai la parole pour lui permettre de présenter plus avant les artistes qu’il a choisi de nous présenter. Ce ne sont pas moins de 7 artistes individuels et de deux groupes d’artistes, qui s’offrent à notre contemplation, à notre réflexion, à notre imaginaire.
Je me suis amusé à regarder les définitions de ces mots mystérieux et qui font parfois peur: art contemporain.
Et j’ai trouvé à peu près autant de définitions que d’auteurs.
Je garderai celle de Wikipédia qui semble contenir à peu près toutes les autres : « L'expression « art
contemporain » désigne de façon générale et globale l'ensemble des œuvres produites depuis 1945 à nos jours, et ce quelle qu'en soit le style et la pratique esthétique. L'expression « art
contemporain » est aussi utilisée en France, avec un sens plus restreint, pour désigner les pratiques esthétiques et réalisations d'artistes revendiquant « une avancée dans la progression des avant-gardes ». On parle aussi d'art contemporain pour désigner, par convention, l'art des années 1960
et d'après. »
Ainsi, annoncer la poursuite d’une série d’expositions d’art contemporain est-il un saut dans l’inconnu, dans la découverte, dans la surprise, dans la vie.
Cette exposition va effectivement surprendre, interloquer, ravir tous les visiteurs qui viendront vous rejoindre, vous les artistes que je vais ici nommer avant de passer la parole à Hassan qui vous les présentera plus en détail avant que nous ne prenions le verre de l’amitié.
Honneur aux dames avec Ben Bben, un nom d’artiste original qui signe une œuvre qui ne l’est pas moins. Une artiste qui nous vient d’Amiens, et qui explore sur d’assez grands formats les arcanes du rêve, de la sensualité, du désir…tout un programme.
Odile Filleul, élève de Rémy Dussel, et de Denis Prieur,qui travaille beaucoup sur la symbolique. Elle expose ici en voisine, puisque c’est une artiste morétaine.
Comme l’est Denis Prieur, professeur de Odile Filleul dont on vient de parler, artiste puissant qui donne une prolongation contemporaine au surréalisme.
Rudy Hénion est l’un des quatre monterelais exposé dans cet accrochage. Il s’exprime en dessinant, ce qui est une discipline exigeante, qu’il domine, et qu’il a choisi de dépasser en quelque sorte par la peinture à laquelle il s’essaye avec brio pour cette exposition. Rudy a rejoint l’équipe d’Hassan récemment.
Stéphane Van’T Veer, le complice d’Hassan dans l’association Art en Scène nous surprend ici. Il ne nous a pas habitué à l’abstraction contemporaine mais ici, c’est son travail sur les ciels qui lui ouvre les portes de cette exposition, et c’est réjouissant.
Dans son travail, Hassan partage sa passion et parfois, il fait naître des vocations : c’est le cas
avec Bohuslaw qui signe Jape, nom d’artiste d’un jeune homme d’origine polonaise qui peint des toiles qu’on pourrait qualifier d’art naïf, ce qui est une grande tradition qu’il illustre superbement.
Enfin, il y a le maître d’œuvre, le directeur artistique de cet accrochage, Hassan, qui nous donne à
admirer son travail. Il est trop modeste pour se mettre en avant mais en insistant, il a accepté de présenter son travail récent, qui démontre que derrière la personnalité tournée vers les autres, il y a un artiste intérieur, toujours en recherche.
C’est lui qui anime, stimule, provoque, et aide les enfants de l’IME Marie-Louise, de 8 à 14 ans de
deux groupes avec Elodie, Caroline, Dominique et Agnès, qui ont eu la bonne idée de s’associer avec les enfants de CM1 de la classe de Catherine Gobillot de l’Ecole classique. Déjà l’an passé, l’IME avait exposé. Mais cette année , l’accrochage est plus ambitieux et témoigne, au-delà du geste humaniste, d’une vraie émotion.
Pour cela, pour tous les artistes ici présents, pour la richesse de cette exposition hardie et passionnante, je tiens, au nom de la Ville, de son Maire, de tous les élus, à vous remercier et à vous féliciter chaleureusement et je passe la parole à Hassan, avant de vous convier au verre de l’amitié. J’ajouterai juste pour finir que cette exposition nous semble tellement intéressante qu’elle mérite de
s’offrir à l’admiration des visiteurs de la Foire de la Saint Parfait, et c’est pourquoi, au-delà des dates prévues : du 6 au 14 Avril, elle rouvrira du Vendredi 19 au Lundi 22 à l’occasion de la Foire.
Bravo et merci !
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