Message du 31 décembre 2018

Chers amis,

Dans quelques heures, nous allons changer d’année.

C’est toujours l’occasion de tracer le bilan de l’année passée et d’imaginer les perspectives futures.

Comme tous les ans depuis 1995, j’irai au nom du Maire de Montereau et de la municipalité saluer les agents du service public mobilisés en cette soirée particulière de la SAINT SYLVESTRE.

Tous les métiers, les emplois ont leurs particularités mais pour être moi-même responsable de services publics et ayant réalisé 25 années de ma vie professionnelle au sein de services publics, je mesure l’implication et le dévouement de celles et de ceux qui exercent quotidiennement au sein de nos administrations souvent malmenées.

Ils ont rarement des conditions de travail optimales et des salaires à la hauteur de leur professionnalisme.

Ces personnels oeuvrent quotidiennement pour notre bien être et ont la foi dans ce que peut représenter leur mission, dans le respect de nos valeurs, et notamment celles de l’égalité et de la fraternité.

J’ai été victime il y a un peu près un an d’une maladie rare à l’un de mes yeux.

J’ai fait confiance à l’hôpital public et n’ai reçu aucun traitement privilégié.

Aujourd’hui, même si il me reste quelques séquelles, mon oeil a été sauvé et j’ai retrouvé avec mes lunettes une vision 10/10.

Il y a 20 ans, cette maladie n’avait aucun traitement’ mon œil aurait été considéré comme perdu.

Je remercie les chercheurs et le corps médical et tout particulièrement ceux qui travaillent au Centre Hospitalier Intercommunal de Créteil qui s’est spécialisé dans la lutte contre la DMLA et les occlusions veineuses rétiniennes.

Au moment où beaucoup critiquent les impôts, nos contributions servent aussi à cela, il ne faut pas l’oublier.

Cependant, l’argent public, c’est l’argent de tous.

Ces dernières années, non seulement les impôts, taxes et autres contributions obligatoires n’ont cessé d’augmenter, mais la qualité des services offerts à la population ne cessent de diminuer.

Où va notre argent ?

Bien sûr qu’il est nécessaire de lutter contre la fiscalité confiscatoire qui tend à étouffer notre économie et tous ses acteurs qui ont plus besoin d’air que de contraintes.

Dans les collectivités dans lesquelles j’ai des responsabilités, je veille toujours à chasser la gabegie, à veiller que chaque euro d’argent public soit dépensé correctement, que les collectivités exercent pleinement leurs missions et participent à leur juste place au développement de l’activité privée, car sans elle nous n’aurions pas de moyens pour l’activité publique.

Nous assistons depuis plusieurs mois à l’avénement d’un mépris de classe et d’un cynisme comme je n’en ai jamais connu depuis mon engagement en politique depuis 35 ans. Les classes politiques dirigeantes successives ont infantilisé la population et se refusent de faire fonctionner l’ascenseur social.

La France est un pays sanguin et il est rare que les frustrations ne se transforment pas en violence. Evitons cela.

Chaque français, chaque française, et notamment nos jeunes, doivent avoir à l’esprit que la réussite, l’épanouissement, l’accomplissement de leur ambition sont plus importants que la violence.

Cessons d’enfermer beaucoup de nos concitoyens dans l’assistance, voire l’assistanat. Permettons à chacun de pouvoir travailler à un juste salaire, fruit du labeur, et qui permet de réaliser autant la vie quotidienne que la préparation de l’avenir.

Au delà des constats, je suis naturellement optimiste et je suis persuadé que sans violence, nous réussirons par la mobilisation des bonnes volontés et des gouvernances plus respectueuses de la diversité à progresser et à ne pas oublier que la politique est l’art de de réaliser l’impossible.

Localement, aux côtés de mes collègues municipaux, communautaires ou intercommunaux, nous travaillons d’arrache pied pour que notre territoire se développe.

Mes amis, Beaucoup d’entre vous trouvent que toutes mes activités politiques et associatives m’accaparent et que je ne leur consacre pas assez de temps, j’aimerai être plus souvent à vos côtés, oui, nous n’avons qu’une vie, elle est courte et précieuse. Sachez en tout cas que je pense souvent à vous.

Que 2019 nous permettent de nous rencontrer plus souvent.

Je vous souhaite tous mes voeux de bonheur, de réussite et de prospérité.