Aujourd'hui, la justice n'a que peu de moyen, elle s'éloigne physiquement des citoyens, elle est inefficace et règle la très grande majorité des plaintes en les classant quasiment immédiatement sans autre forme de traitement, et ne rend jamais compte à la population de son efficacité, alors que la justice est rendue, avec nos impôts, au nom du peuple français...
Je milite depuis des années concernant les délits et autres incivilités pour une justice de proximité, liée étroitement aux arrondissements de police (un commissariat ou une gendarmerie = un tribunal), pilotée par un juge élu démocratiquement, assisté d'une équipe administrative proportionnée aux charges réelles, qui devra rendre compte annuellement de son action et devra repasser devant les électeurs tous les 4 ans.
La justice doit pouvoir être rendue rapidement, sous 48 heures, dans tous les affaires de flagrants délits de cambriolages, de vandalisme , de trafic de drogues ou de délinquance routière.
Les peines financières et notamment les compensations aux victimes doivent être immédiatement recouvrées ou les biens saisis sous 6 mois en l'absence de paiement. Il en va des voitures des conducteurs "sans-permis" qui doivent être confisquées lorsqu'elles sont conduites par leur propriétaire.
La responsabilité des parents ne peut être accessoire lorsqu'il s'agit de mineurs et notamment de récidivistes et la suspension des allocations familiales, reversées aux organismes accueillants les mineurs condamnés doit être systématique.
Le délitement de la justice, et maintenant de la police nationale, ne peuvent conduire qu'à des dérives de nos concitoyens qui, sans protection de l'Etat, feront justice eux-mêmes.
Agir pour ne pas subir.
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