La semaine dernière, j’ai débuté La séance plénière de notre conseil communautaire par un hommage à Jacques Chirac, suivi d’une minute de silence suivie par l’ensemble des élus, fonctionnaires et public présents.
Hommage :
Comme beaucoup de compatriotes, c'est avec beaucoup d'émotion que j'ai appris le 26 septembre dernier la disparition de Jacques Chirac.
Parmi ceux qui m'ont fortement inspiré dans ma jeunesse à m'engager en politique, à militer pour des idées sociales et humanistes, pour l'action publique et bâtir une société meilleure, Claude Eymard-Duvernay au niveau local, dès 1983 en poussant la porte de sa permanence électorale, et Jacques Chirac au niveau national étaient mes références, le moteur de mon militantisme.
Jacques Chirac, c'était un élu local, comme nous, un élu local en Corrèze et un Grand Maire de Paris, Conseiller général, député français et européen, Secrétaire d'Etat, Ministre, Premier Ministre et enfin pendant 12 ans Président de la République.
Comme l’écrivait récemment l’un de ses grands amis, « tout le monde se reconnaissait en lui, du paysan breton au bobo parisien, de l’élu local au chef de l’état étranger. Il avait cette rare faculté de faire siennes les préoccupations d’autrui, en particulier celles des gens simples et humbles qui suscitaient chez lui une sympathie naturelle, spontanée et authentique. Pour eux, il était plein d’attentions et de marques de respect ».
Jacques Chirac respirait la France, en toute circonstance. L'humilité, la nécessaire dose d'humour et d’autodérision pour supporter les moments difficiles et les trahisons, l'impérieuse autocritique, cette force et cette détermination qui doivent vous emparer dans tous combats le caractérisaient.
Nous lui devons de nombreuses lois et actions en faveur des handicapés, des agriculteurs, de l’emploi et plus localement la création des zones franches, la politique de l’ANRU, l’armée de métier, la sécurité routière renforcée mais aussi la fin des essais nucléaires, la reconnaissance de l’état français dans ses errements pendant l’occupation, son opposition à suivre aveuglément l’esprit belliqueux des Etats-Unis lorsqu’ils ont déclaré la guerre en Irak et son refus de tout arrangement politique avec les extrêmes.
Le 26 septembre dernier, la France a perdu un grand serviteur de l’Etat.
Pour honorer sa mémoire, je vous invite à vous lever et à respecter une minute de silence.
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