C'est avec effarement que je viens de découvrir l'article du Parisien de ce lundi 6 janvier 2020 où le Maire en personne jette en pâture à la vindicte populaire et en les diffamant des agents municipaux !
Le 18 décembre dernier, je lui ai fait parvenir un mail lui demandant de préserver, comme la réglementation nous y oblige, les agents communaux :
"Le personnel communal, ce sont avant tout des femmes et des hommes qui œuvrent pour le service public et comme tous salariés se lèvent pour gagner leur pain et payer leur crédit.
Ayant été adjoint au Personnel deux mandats, syndicaliste dans le cadre de mon activité professionnelle qui m’a fait aussi rencontrer beaucoup de victimes du harcèlement moral et de conditions de travail exécrables, je vous demande instamment de ne pas, par cette gestion du personnel à la hache, associer les agents municipaux dans le combat politique des municipales, de les épargner de prendre parti pour les uns ou pour les autres publiquement d’autant que les soutiens ne sont pas tous malheureusement spontanés et que la neutralité du service public s’en trouve affectée.
Le départ sans explication de la Directrice des RH me pose question.
Je vous demande de bien vouloir ne plus manipuler les agents et les changer d’affectation sans concertation ni dialogue avec eux.
Je suis horrifié par la situation actuelle. Les agents ne méritent pas cela."
Auparavant, Monsieur Chéron nous avait surpris dans deux réunions de majorité :
Tout d'abord, comme tous les collègues de la majorité, lorsque le 16 novembre dernier il nous avait, sans citer son nom mais tout le monde avait bien compris au vu des détails qui il visait, impliquer "X" dans le cadre des « coups de butoirs » que la mairie recevait de l’extérieur, nous expliquer les problèmes d’affairisme dans lesquels cet agent était plus ou moins impliqué et/ou complice et affirmait que c’était le relai interne d’une entreprise de déstabilisation de la mairie en général et de l’équipe municipale en particulier. James Chéron a alors évoqué la mutation d’office de cet agent qu'il avait décidé et ce à un poste pour le moins étonnant de directeur d'une compétence qui n'exige en rien un agent à temps plein...
Ensuite, une semaine plus tard, il avait de nouveau évoqué le devenir de cet agent en parlant d’une disponibilité (congé sabbatique sans salaire de l'agent) de celui-ci au 1 janvier 2020 ! Était-elle à sa demande ? Nul ne le sait... Et évidemment cette information a suscité une vive émotion au sein de la majorité. Est-ce lui qui avait voulu se priver de salaire ?? Personne n’avait jamais rien demandé de tel...
Enfin, quelques jours plus tard, l'agent mis en cause par le Maire, qui est l'un de ses plus fidèles lieutenant par ailleurs, était réintégré dans son poste initial, sans aucune explication ...
Dans ce cas, pourquoi l’avoir muté la première fois ? Pourquoi mettre sa tête en jeu la seconde fois pour finalement revenir à la situation initiale alors qu'il l'avait mis en cause le 16 novembre ... Et sur quel éléments l'accusait-il à l'époque ??
Dans la foulée, une agent qui était affectée à la DG et avait manifesté des marques de sympathie pour la majorité était d’autorité transférée sans aucune explication ni entrevue avec qui que ce soit au secrétariat de l'agent mis en cause ci-dessus ! Cet acte d'harcèlement moral s'est soldé effectivement par un arrêt de travail
Quand j’entends les plaintes des agents et qu’ils me témoignent en toutes occasions et tout lieu les difficultés qu’ils rencontrent ou assistent, ces faits ne font que se rajouter à la peur, l’incompréhension et le sentiment d’injustice.
Depuis la désignation par la majorité de James Chéron en qualité de Maire, il n’a pas souhaité confier à un adjoint une délégation en charge du personnel, décidant seul des embauches, mutations et non-renouvellement de contrats.
Comme j’avais pu lui indiquer, le personnel de la mairie souffre d’une forte absence de reconnaissance de sa part et d’une gestion pour le moins abrupte.
Aujourd'hui, il décide dans un article de presse d'attaquer de nouveaux agents.
Déjà que les réseaux sociaux sont manifestement des lieux où la retenue n'est plus de mise, certains agents municipaux "fans de James Chéron" passent leur temps à insulter leurs collègues ainsi que des élus.
C'est maintenant le Maire en personne qui insulte les agents qu'il est censé protéger, dans leur intégrité morale et leur santé.
Les élections sont dans 10 semaines...
Ce climat de haine et de diffamation risque de marquer durablement notre ville. Une campagne électorale, ce n'est pas cela !
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