Lundi dernier, nous nous sommes rendus au Centre Technique Municipal pour saluer le personnel.
Dans le cadre de cette visite, nous avons rencontré beaucoup d’agents et nous nous sommes longuement entretenus avec des agents du service « nettoiement » de la ville qui nous ont fait part de leur désarroi et de leurs difficultés.
Le service « nettoiement » c’était jusqu’à trente agents dans le passé mais il a été réduit aujourd’hui « à peau de chagrin ». Refusant obstinément de se doter d’un adjoint au maire en charge du personnel pour évidemment pouvoir tout décider et contrôler seul, dans l’opacité de son bureau, l’actuel maire a perdu le sens des réalités.
Casser le thermomètre n’a jamais été le meilleur remède à la fièvre...
C’est son triste bilan : il n’y a plus que 11 agents pour nettoyer la ville , et ce au mieux, compte tenu des absences légales compréhensibles au vu de la pénibilité des missions ...
Les agents du « nettoiement » sont aujourd’hui épuisés et en sous-effectif notoire et avec du matériel obsolète, régulièrement en panne.
Comment peut-on imaginer que ce service, dans les conditions de travail déplorables actuelles, puisse faire face correctement à l’entretien de 150 kilomètres de trottoirs et d’espaces publics ? Voilà pourquoi la ville est sale comme jamais !
Pourtant l’actuel maire a annoncé fièrement lors des voeux que la mairie comptait désormais plus de 700 agents, comment le service « nettoiement » a pu voir autant ses effectifs diminuer alors que ceux de la mairie s’envolent ?
C’est malheureusement clair : ce service pourtant essentiel à la population n’a jamais suscité jusqu’à hier l’intérêt du maire actuel...
Evidemment c’est difficile de se prendre en photo à côté d’une poubelle... Pas assez glamour ni chic.
Evidemment le comportement incivique ne fait qu’augmenter la charge de travail. Les agents se plaignent par exemple amèrement du bailleur Confluence habitat, (présidé par ... l’actuel maire ) dont les agents ont semble-t-il reçu l’ordre de « pousser sur la voie publique » des dépôts sauvages qu’ils devraient traiter eux-mêmes.
Ayant exercé la fonction d’adjoint au Maire en charge du personnel et de syndicaliste, j’ai été effaré de voir ce que l’on fait subir aux agents du service « nettoiement » qui ont tout mon respect et dont j’ai pu mesurer, une fois de plus lundi, la motivation dans une activité aussi importante qu’ingrate.
Alors que nous avons évoqué dans une vidéo l’incroyable scène de chaos qui voit des tonnes d’immondices s’accumuler aux ateliers municipaux l’actuel maire plus préoccupé de son image sur les réseaux sociaux que du bien être des agents municipaux n’ a eu comme seule réponse que de surgir furtivement pour enregistrer une vidéo à son tour pour tenter de se dédouaner.
Le candidat instrumentalise une fois de plus le personnel en mettant en scène une poignée d’ agents qui milite depuis le début de la campagne électorale ouvertement pour lui, dont un qui n’a pas hésité à traiter sur facebook les élus de la majorité de rats...
Comme d’habitude quand son incapacité de gestion et d’action sont mises en cause il accuse quelqu’un d’autre comme si tout ce qui va mal n’était jamais de sa faute !
Avec le culot qu’on lui connait, il ose prétendre que la situation serait due au syndicat de traitement des ordures ménagères ( sirmotom ) qui aurait retiré ses bennes à ordure des ateliers municipaux.
L’actuel maire a-t-il autant perdu la mémoire puisque le Président du Sirmottom qui a pris la décision de retirer ces bennes n’était autre que ... lui-même, cumulant alors les fonctions de Maire de Montereau et Président du SIRMOTOM !
Le temps est venu de mettre fin à cette mascarade. Les monterelais commencent à comprendre les méthodes de l’actuel maire qui ont amené 27 élus sur les 30 de sa majorité à lui retirer leur confiance tant il s’est révélé dépassé par la tâche et seulement capable de faire porter aux autres ses propres inconséquences.
La triste affaire du dépôt sauvage de tonnes de déchets au sein même des ateliers municipaux n’est qu’une illustration de plus de cette réalité.
Le personnel communal a besoin de serenité, il a besoin de respect, il a besoin de moyen et sûrement pas d’un maire qui l’utilise au seul profit de ses intérêts électoraux.