Bonjour à toutes et à tous c’est avec plaisir que je m’adresse aujourd’hui à vous.
Vous avez été nombreux à m’interroger sur la situation de confluence habitat dans le cadre du renouvellement de ses administrateurs.
Lundi dernier, nous avons désigné au sein de la communauté de communes 17 administrateurs.
Depuis plusieurs semaines, nous avons subi ce que l’on peut qualifier de pantalonnade les polémiques stériles autour de ces désignations.
La CCPM était dans son droit le 15 juin dernier pour élire le conseil d’administration.
La première attaque soi-disant juridique concernant le non-respect du code de la construction était factice, puisque c’est justement dans le respect et l’application de ce code que nous pouvions organiser cette élection.
Lorsque le Préfet m’a interrogé, je lui ai donné les explications et le sujet fut clos.
Cherchant à poursuivre ce que l’on peut caractériser de déstabilisation, il m’a été demandé d’annuler cette élection que j’avais mené à main levée.
Le choix d’un vote à main levée était motivé en raison du contexte de déconfinement d’une part, et de l’absence d’autres candidats que ceux présentés d’autre part. Personne dans la salle ne s’y est opposé et la liste a été approuvée à l’unanimité des 52 élus présents.
Le 9 juillet, devant renouvelé 2 élus parmi les administrateurs, j’ai proposé un nouveau scrutin général mais si j’avais une liste complète, une autre liste alternative, proposée par ailleurs, était elle incomplète et avec des candidats qui ne voulaient pas en être et inscrits de force...
J’ai donc reprogrammer un nouveau conseil le 21 juillet pour permettre de nouveau une élection, cette fois-ci des manifestants hostiles avaient été invités à manifester devant la Communauté de Communes pour intimider les élus venant en séance.
En 25 ans de mandats électifs, je n’avais jamais vu une telle agitation inutile et stérile.
Cette situation inédite dans le paysage portait atteinte à l’image du territoire.
Le 24 septembre j’ai donc invité l’ensemble des acteurs pour une présentation de l’office et l’organisation d’un débat.
Cette réunion a démontré l’absence de transparence de l’office qui me refuse par ailleurs la communication depuis des mois d’éléments qui me permettrait de juger de sa bonne gestion administrative et financière, point souligné par Yves Lieben, la perte de temps organisé par la présidence de l’Office qui, comme toute institution, pouvait réunir ses administrateurs dans l’attente d’en installer des nouveaux sinon le Président lui-même qui n’a pas manqué de nous abreuver de courriers et de participer à des réunions ne devait pas le faire et que le chemin entrepris par celui-ci pour éviter coûte que coûte l’application de la loi sur le devenir des HLM en France était autant improbable qu’une solution de courte vue et menée sans concertation.
Chers amis, l’avenir de Confluence Habitat ne peut se résumer à un casting d’administrateurs, c’est pour cela que j’ai proposé qu’une seule liste soit proposée aux élus de la CCPM lundi dernier et ai confié depuis juillet à Romain Senoble, Premier vice-président de dialoguer avec le Président sortant de l’office qui a enfin accepter de le faire à l’issue de la réunion du 24.
Aujourd’hui nous faisons face à l’application de la loi qui doit déterminer l’avenir institutionnel de Confluence habitat.
La loi exige que le débat ait lieu au sein de l’autorité administrative de rattachement et donc se fera au sein de la Communauté de communes et nul part ailleurs sauf à nier la démocratie.
J’ai souhaité que toutes les solutions soient envisagées et présentées aux élus.
Confluence habitat est un organisme en grande difficulté, et ce depuis plus de 40 ans.
Face aux défis qui nous attendent, Il n’a pas les moyens de rester recroquevillé sur lui-même.
Je veillerai à ce que le débat soit transparent et ai rappelé à tous que nous ne sommes pas élus pour défendre des situations ou des pratiques obsolètes mais bien pour permettre aux locataires de Confluence habitat de vivre dans des immeubles et appartements entretenus et s’assurer que nous ayons les moyens financiers de nos ambitions notamment avec l’ANRU.
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