Vous pouvez retrouver le discours prononcé lors de la cérémonie de vœux du président de la communauté de communes du pays de Montereau. Tout d’abord par le lien vers la vidéo ensuite le texte ci-dessous.
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Discours des vœux 2019 de Jean-Marie ALBOUY-GUIDICELLI, Président de la CCPM lors de la cérémonie du 10 janvier 2019 :
C’est avec plaisir que je vous retrouve pour cette cérémonie de vœux.
Il me parait difficile de commencer mon propos sans évoquer la crise actuelle qui secoue notre pays et occupe nos médias, crise identifiée par ce que l’on appelle communément « les gilets jaunes » qui a clôturée l’année 2018 et débute cette année nouvelle.
C’est un sujet complexe et compliqué car ce mouvement protéiforme, tant dans ses revendications que par ceux qui le composent au fil du temps, est une addition de ras le bol divers et variés, de revendications souvent contradictoires d’objectifs allant, pour les uns, d’un meilleur pouvoir d’achat et, pour d’autres, à la révolution.
Cette crise, c’est surtout la dure loi du boomerang non maîtrisée.
Comme beaucoup d’entre vous, j’ai été effaré par le mépris exprimé, à de multiples reprises, par des responsables politiques situés au plus haut niveau de l’état.
Il n’est pas possible quand on est élu d’insulter le peuple que l’on est censé représenter.
Le mandat électoral vous donne des devoirs plus que des droits et son exercice ne peut s’exonérer d’une impérieuse humilité.
Considérer que nous ne sommes ni intelligents ni suffisamment subtils, que pour beaucoup d’entre nous nous ne sommes rien ou que, dès lors qu’on est ouvrier on est forcément illettrés, me laissent coi.
Elle est loin l’époque des Bérégovoy ou des Monory Ministres, forts de leur CAP et de vies faites d’effort et d’ascension sociale par le travail.
C’est de l’histoire ancienne, c’est le vieux monde…
Moi-même, n’ayant en poche que le Brevet des Collèges obtenu dans le siècle précédent, je me sens, d’un coup, faire partie de ce vieux monde.
Mais sincèrement, sans honte, je crois préférer le vieux monde au nouveau.
Ce qui m’a motivé en 1983, à l’âge de 12 ans à pousser la porte de la permanence de Claude Eymard Duvernay, c’était de m’engager pour ma commune mais plus généralement parce que j’avais l’intime conviction que la politique était l’élément fondamental de l’organisation de la société et qu’en s’engageant on pouvait faire évoluer la société pour permettre à chacune et à chacun de s’épanouir, d’être considéré, respecté, et de pouvoir vivre de manière autonome, sans être dépendant d’un système, libre de ses choix, libre de ses opinions, libre de sa vie.
Comment en sommes-nous arrivés là ?
Comment pouvaient-ils croire que les mandats qui leur ont été confiés leur permettraient d’exercer leur mépris de classe et de servir les intérêts de quelques-uns, jamais satisfaits de leurs millions accumulés ?
La composition d’un gouvernement constitué d’autant de millionnaires et d’anciens contribuables de l’ISF pose question. Comment voulez-vous que ces ministres ne soient pas déconnectés des réalités ?
Ceci dit, les temps modernes ont la peau des partis politiques, des syndicats, des associations se sont ou se vident de leurs adhérents.
Qu’aujourd’hui si peu de nos compatriotes participent à la vie démocratique de leur pays est particulièrement inquiétant.
J’entends et lis ici ou là qu’il faut plus de démocratie, mettre fin à la dictature.
La caricature ne sert jamais l’argumentation politique. Nous ne sommes pas en dictature, nous sommes l’un des pays où nous votons le plus.
Si nous étions en dictature, l’idée même d’un mouvement populaire aurait été tué dans l’œuf et quand on voit dans notre belle nation la liberté de mouvement des fichés S en raison de leur risque terroriste, la France peut plutôt être cataloguée dans la série monde des bisounours. J’invite ceux qui considèrent la France comme une dictature à se rendre en Corée du Nord et à établir ensuite la comparaison.
Pour autant, je pense que collectivement nous devons nous ressaisir et reprendre le pouvoir qui est remis en cause par une recentralisation administrative rampante.
La démocratie ce n’est pas que des élections, c’est aussi des électeurs.
Récemment s’est tenue l’élection des représentants des locataires de Confluence Habitat au conseil d’administration ? Taux de participation 8,9 %
Vous me direz que les enjeux ne sont pas considérables, les français, compte tenu du contexte, se mobiliseraient plus à un rendez-vous national ?
Fin novembre, élection à Evry d’un nouveau député, pour remplacer Manuel Valls en partance vers l’Espagne, taux de participation 19 % ! 8 électeurs sur 10 ne sont pas déplacés aux urnes et il ne manquait pas de candidats pour exprimer son choix.
La crise des gilets jaunes c’est aussi le marqueur d’une crise politique, démocratique et de représentativité.
Le citoyen se désengage de la vie publique parce qu’il a l’impression, comme beaucoup d’élus locaux, que l’expression de son vote n’a pas de conséquence sur le monde qui l’entoure alors que c’est lui, avec son bulletin de vote, qui a normalement le pouvoir de décision.
Lorsque le citoyen constate que les bonnes volontés que sont les élus locaux sont sans cesse contrariées par une masse incroyable de contraintes, de règlements, de lois inconnues que nul n’est censé ignorer, d’obligations nouvelles à assumer avec des dotations toujours en baisse, à quoi bon s’investir...
Tout cela étant, vous l’avez bien compris, justement organisé pour briser toute velléité locale et recentrer les pouvoirs dans quelques mains de technocrates, planqués dans leur bureau, déconnectés des réalités de terrain, appliquant doctement des consignes pour obtenir un juste avancement.
De tout cela nait des frustrations.
Frustrations des élus locaux, et parmi eux beaucoup vont laisser leur tablier aux prochaines élections, lassés et écœurés.
Frustrations des citoyens qui ne croient plus en rien, se sentent persécutés dans leur vie quotidienne par un racket fiscal, les radars sur les routes, par le fisc sur facebook, par des règlementations qui limitent ses paiement en espèce ou ses retraits d’argent, devant selon les montants se justifier, et ce sous couvert de lutter contre le terrorisme, et sont témoins de trop d’injustice, de mépris et de cupidité aux niveaux très supérieurs de notre société par des gens embastillés dans leur confortable vie et leurs privilèges et suffisamment bien conseillé pour s’éviter les impôts, constatant l’impunité des gens du voyage qui font ce qu’ils veulent y compris bloquer la première autoroute française et européenne, des dealers qui gangrènent notre pays et notre jeunesse, de marchands de sommeil qui exploitent la misère humaine et dont j’espère que le Permis de Louer voté par la CCPM et le Conseil municipal de Montereau va mettre un terme à leurs activités, des pollueurs qui se déchargent de leurs dépôts sauvages dans nos campagnes sans poursuite y compris lorsqu’ils sont identifiés et j’en passe la liste est longue...
Parfois les frustrations conduisent à la violence et certains de nos concitoyens s’y livrent, justifiant leurs agissements avec les forces de l’ordre par une sorte de loi du talion ou les accusant à tort de servir des intérêts politiques.
Nos concitoyens qui se sont engagés dans les forces de l’ordre sont avant tout des femmes et des hommes. Ils méritent notre respect car ils ont épousé un métier difficile et noble. Difficile parce nous ne sommes pas un peuple facile, nous avons notre propre appréciation de la discipline, il suffit de voir le comportement autoroutier.
Difficile parce qu’en dehors des gilets jaunes, ils sont confrontés chaque jour à la désespérance, aux incivilités, à la délinquance, à la criminalité.
Noble parce que leur métier est de neutraliser les malfaisants et de protéger notamment les plus faibles et que dans leur mission, ils ne sont pas, malheureusement aidé par un système judiciaire efficient, faute de moyens et ainsi ils se retrouvent fréquemment à gérer des multirécidivistes de l’agression, du cambriolage et autres méfaits qui nous épuisent tous.
Il en est de même pour les femmes et les hommes impliqués dans les services de secours et d’incendie et qui sont de plus en plus confrontés à une violence inexplicable.
Ces femmes et ces hommes sont parmi nous ce soir, et je tenais à leur faire part au nom de tous de notre soutien et surtout de notre admiration.
Nous pouvons les applaudir.
La violence qui accompagne ce mouvement social et qui, malheureusement aujourd’hui, le dépasse ne doit pas cacher la genèse des problématiques posées.
La première c’est celle des millions de Français qui souffrent, ceux qui n’ont pas de travail, ceux qui en ont un mais sont dans une situation de survie économique, ceux qui en ont eu un et qui voient leur retraite grignotée.
Personne ne peut être insensible à ces situations de plus en plus fréquentes.
La paupérisation de nos concitoyens est de plus en plus importante et je trouve, à titre personnel, incroyable que dans ce contexte le Gouvernement ait réduit à peau de chagrin les emplois aidés qui permettaient autant aux collectivités locales qu’aux bénéficiaires, une aide précieuse, une activité qui leur donnait ce sentiment indispensable à chacun d’être utile au groupe, d’avoir un lien social, une reconnaissance par le travail et la fiche de paye.
J’ai travaillé plus de 20 ans de ma vie à l’ANPE et à Pôle Emploi.
Le chômage est un drame qui peut concerner chacun d’entre nous.
Le chômage vous isole, le chômage vous fait perdre confiance en vous.
Bien entendu que certains abusent du système mais ceux qui abusent sont une petite minorité qui ne doit pas faire oublier la majorité.
Le récent renforcement des sanctions contre les chômeurs est dans le contexte actuel inimaginable alors que c’est le chômage qu’il faut attaquer et pas ceux qui en sont victimes et se démènent pour s’en sortir. En quoi le chômeur est responsable de son environnement économique ? En quoi le chômeur peut s’opposer aux accords internationaux qui font de l’Europe une passoire économique, une proie pour la Chine et les Etats-Unis qui, pour ces derniers, condamnent lourdement nos entreprises d’amendes jusqu’au péril même de leurs existences sans aucune réaction.
Modestement, à son niveau, la CCPM est un acteur public qui est aussi un acteur économique, par ses investissements que je vais évoquer mais aussi par le rôle de facilitateur ou de catalyseur qu’elle doit exercer pour permettre la création et le maintien de l’emploi sur son territoire.
C’est pour cela que nous allons, dans la poursuite du parc d’entreprises de Saint Donain dont l’intégralité du foncier est aujourd’hui vendu, créer le parc d’entreprises du Moulin de 50 ha, soutenir les zones d’activités communales ou privées de Cannes-Ecluse et Esmans.
Nous avons besoin d’accueillir de jeunes entrepreneurs et nous avons besoin de créer des recettes financières nouvelles.
Pour se faire la CCPM a créé une offre d’immobilier d’entreprise dans son espace rue du Châtelet à des tarifs accessibles car nous savons, par expérience, que les créateurs d’entreprises se lient de manière affective au territoire qui leur a permis de s’implanter et s’épanouir.
Nous sommes par ailleurs aux côtés d’Hermès et travaillons pour une réhabilitation de la Zone d’activités du confluent afin d’occuper les espaces désaffectés.
La seconde problématique soulevée, c’est l’organisation de notre pays avec l’avènement de l’automobile.
Auparavant, les habitations étaient liées aux activités, les commerces l’étaient aux habitations et dans un périmètre restreint où tout évoluait.
Dès lors que l’automobile s’est démocratisée, nous avons modifié l’urbanisation, en créant ici des zones commerciales, ailleurs des zones d’activités, de facto vider les centre-villes de ses commerces, loti des villages, et finalement nous avons tout déconnecté, créant une multitudes de déplacements individuels facilités par la voiture, créant des problèmes de stationnement dans des villes et des villages qui n’ont pas été conçus pour accueillir autant de véhicules.
Pour voyager beaucoup en France, le Pays de Montereau est un bassin de vie, d’emplois, d’activités commerciales, culturelles et sportives riche, le tout irrigué par un excellent réseau de transport public constitué de lignes régulières et transport à la demande.
Nous ne mettons pas suffisamment nos atouts en avant alors que dans de très nombreux territoires les habitants n’ont plus rien et que sans voiture et sans transport public, ils se retrouvent totalement isolés
C’est bien l’augmentation du gasoil qui a été le déclencheur de la colère parce qu’il a été le fait confirmateur que ces français vivaient dans des zones délaissées de tout et de tous les services publics, souvent sans entreprise et que nos compatriotes ont constaté qu’ils relégués au néant.
C’est pour cela qu’après avoir, avec le SITCOME et la volonté des communes qui le constitue (1987, 2000, 2018) réalisé l’un des plus dynamiques réseaux de transport, je me battrai pour que les communes de Voulx, Diant, Blennes, Chevry-Sereine, Thourry-Ferottes et Noisy-Rudignon puissent, comme leur conseil municipal l’ont délibéré en 2016, rejoindre le SITCOME et obtenir un transport digne de notre époque.
Je considère que la mobilité par le transport public est un service public vital pour le territoire et son développement mais aussi l’épanouissement de nos habitants
Je ne peux considérer que la ruralité meurt parce que ses habitants n’ont plus les moyens d’y vivre.
A l’heure où l’on demande aux sédentaires de financer le choix de vie des « gens du voyage » en créant et en subventionnant des aires d’accueil, il me parait curieux que la seule destinée possible réservée aux sédentaires pour vivre correctement soit de s’entasser dans les villes.
Il est évident que tous les services et activités ne peuvent économiquement être viables dans chaque village, mais il est de notre devoir de permettre à chaque villageois de pouvoir y accéder aisément dans son bassin de vie.
L’engagement de la CCPM dans la mobilité de ses habitants permettra par ailleurs à nos habitants obligés de travailler à Paris de disposer d’un nouveau parking gratuit en gare de Montereau en cours de réalisation et livré en juin prochain.
Dès ce printemps, nous réaliserons une nouvelle gare routière répondant aux besoins actuels qui ont quadruplé depuis la création de la gare en 1996.
La troisième problématique, c’est la consommation et son lien avec l’emploi local.
La CCPM va ouvrir cette année sa maison du terroir.
Considérant que chacun est plus performant dans son métier, c’est donc à un commerçant que reviendra la gestion de cette boutique alimentaire qui ouvrira ses portes en septembre prochain en hyper-centre, et ce après plus de 480.000 euros d’investissements et la création de 10 emplois.
Ainsi, le touriste y retrouvera des informations qui le concernent et le consommateur y trouvera des produits en circuit court et/ou locaux et pourra s’y procurer du fromage en général et du Brie de Montereau en particulier.
Brie de Montereau qui sera dorénavant produit au sein du Pays de Montereau grâce à la laiterie, créatrice aussi d’emploi, qui va s’installer à Saint Germain Laval sur un terrain de la CCPM, et grâce à du lait qui viendra notamment de la ferme de Laval en Brie.
La quatrième problématique, c’est l’addition des contributions qui laisse la plupart d’entre nous exsangue.
La France n’a jamais été aussi endettée, nous sommes les uns et les autres saignés que ce soit les entreprises, les artisans, les particuliers.
Le problème n’est pas de payer des impôts, il en faut pour financer les services publics mais les agents de ces services n’ont jamais connu autant de difficulté pour travailler correctement.
De plus, les salaires des agents n’évoluent plus depuis des années alors que pour eux comme pour tous, les charges diverses et variées ne cessent d’augmenter.
Chacun, à son niveau de responsabilité, doit agir.
En ce qui nous concerne, les taux d’imposition de la Communauté de Communes n’ont pas évolué depuis 2003.
Certes, nous avons des projets, nombreux, et des travaux, notamment la voirie pour 14 millions d’euros, mais nous avons considéré que l’augmentation des impôts n’était pas envisageable. Nous nous sommes donné l’obligation d’agir sans recours à des augmentation d’impôts.
Dans nos choix, nous avons considérablement augmenté l’effort financier en faveur de la voirie pour atteindre un palier de 3 millions d’euros par an.
Après le diagnostic voirie qui nous a permis d’avoir une vision globale de l’état de la voirie de nos 21 communes, nous avons modifié notre raisonnement communal qui ne répondait plus aux situations présentes pour s’occuper en priorité des routes les plus dangereuses ou celles en plus mauvais état.
Dans la continuité d’une gestion communautaire, j’ai demandé aux services de mettre en œuvre une programmation pluriannuelle permettant d’établir des cycles d’entretien et de rénovation prenant en compte les voiries selon leurs spécificités d’usage.
Dès lors qu’elle sera adoptée par les élus, elle sera publique et permettra à la CC d’établir au plus tôt ses budgets et ses appels d’offres, aux entreprises d’anticiper et de répondre aux meilleurs prix, aux élus et aux habitants de connaître sans surprise les travaux prévus.
Il en est de même pour l’eau et l’assainissement dont les négociations passées que j’ai menées ont permis à 93 % des foyers de voir leur facture baisser et certains sensiblement.
Nous allons poursuivre nos efforts cette année avec la construction d’un bassin d’orage à la Grande Paroisse, investissement de 4 millions d’euros, et un nouveau captage d’eau potable dit « port aux oies » pour le réseau ex-smev mobilisant 1,7 millions d’euros sans compter les importants travaux à Voulx suite à la reprise de la régie municipale et enfin l’application de notre plan « pampers » redonnant plus d’étanchéité au réseau dont presque la moitié de l’eau acheté au syndicat de Dormelles était perdue, et donc à la charge du contrIbuable.
En matière de tourisme, en sus de la maison du terroir, j’ai souhaité qu’on mette fin au triangle des bermudes des camping-caristes intéressés par notre territoire et ne trouvant aucun lieu d’accueil à des dizaines de kilomètres à la ronde.
Toutes les études démontrent que nous sommes le pays d’Europe où nous en avons le plus, que ce sont des consommateurs qui privilégient les commerçants de proximité et apportent des recettes financières.
Il n’y a pas de petits profits et nous allons donc développer dans les communes candidates des aires d’accueils de 5 camping-cars maximum, proches des commerces et dans des lieux sympathiques et permettant de vidanger et recharger sur place.
La première d’entre-elles sera créée à Cannes-Ecluse.
La découverte de notre territoire pourra se faire en voiture électrique, 100% origine France Garantie, louable en gare. Vouée l’été à la pérégrination touristique, cheveux aux vents mais protégé par une élégante capote en cas d’intempérie, les e-mehari permettront notamment aux touristes venant par le train de disposer d’un véhicule autonome afin de visiter les lieux emblématiques et éventuellement pour les plus aventureux se livrer aux prouesses sportives du Jumping’forest ou de géocaching.
Ceux qui souhaiteront rester plusieurs jours pourront dormir dans un nouvel hôtel qui s’installera sur un terrain de la CCPM, à proximité de la gare.
Contacté par un membre du groupe ACCOR, j’ai facilité l’installation de cet hôtel qui développera un nouveau concept et une nouvelle enseigne du groupe, proposant des chambres 2 et 3 étoiles, dans un cadre de haute valeur écologique et s’imposant tous les matins de proposer des petits-déjeuners du terroir local.
Enfin, vous savez que la CCPM, au-delà de ses compétences, est le lieu propice à la mutualisation d’actions menées par les communes afin de faire mieux ensemble et compte tenu de la taille des communes, de permettre aux plus petites de bénéficier du poids des plus grandes.
En accord avec le Maire de Montereau, Conseiller Régional, James Chéron, après en avoir discuté avec les représentants de la Police nationale de Montereau et la Gendarmerie de Lorrez-le-Boccage et au regard de l’implication de quelques communes en matière de vidéo-surveillance, je vais mener, avec les élus qui le souhaitent une étude qui pourrait nous permettre de créer un Centre Superviseur Urbain Intercommunal.
Ce formidable outil créé par Yves Jégo a fait preuve de son efficacité et de son utilité. Le seul intérêt des caméras est que leurs images soient regardées en temps réel, qu’elles soient reliées aux forces de l’ordre sur le terrain et qu’elles soient disposées utilement pour un bon maillage.
De nombreuses subventions sont mobilisables et la lutte contre les cambriolages, notamment dans le secteur rural, me parait utile et nécessaire.
Chers amis, au moment où certains remettent en cause nos institutions, je pense que celles-ci sont utiles, chacune à leur niveau, dès lors qu’elles sont gouvernées dans le souci de bien faire.
Notre Communauté de communes a permis d’agir et de mener à bien des actions que seules et isolées les communes n’auraient pu mener.
Cette force, nous la devons à ceux qui composent la Communauté.
Je remercie tout particulièrement les vice-présidents et conseillers délégués qui me secondent : Romain, José, Jean, Denis, Monique, Daniel, Georges, Alain, Jean-Jacques, Jocelyne, Jean-Yves, Catherine, James, Yves Roy, Yves Jégo, Jocelyne et les Maires : Philippe, Marie-Claude, Emmanuel, Jérôme, Pascal, Jean-Claude, Isoline, Patrick, Gilles et Nicolas.
Je remercie tous les agents qui œuvrent quotidiennement, sous la direction de Guillaume Forestier.
Je remercie tous nos partenaires qui nous apportent leur soutien, quel qu’en soit les modalités.
Je souhaite à tous mes vœux de réussite à chacune et à chacun, espère que les mois à venir apporteront à tous de l’activité et la santé sans qui nous ne serions que peu de chose.
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