Je suis depuis le début de la campagne présidentielle consterné par sa tournure et le travail journalistique qui n'éclaire et n'informe sur rien, fait feu de tout bois pour orienter les débats sur des sujets mineurs à des années lumières de la fonction présidentielle, des responsabilités qui attendent le futur Président et des conséquences de ses actes et organise une campagne anti-sarkozy d'une rare violence.
Consterné aussi par les dérapages verbaux qu'ils soient tenus par des responsables de droite ou de gauche (qui ne se souvient pas de Georges Frêche !!).
Comme j'ai condamné ceux de Monsieur Vanneste, je condamne ceux de son homologue du sud, Lionel Luca, qui a fait un jeu de mot sur le nom de la compagne de François Hollande.
La campagne présidentielle mérite mieux que cela. Les médias qui préfèrent le buzz sont les complices de cette médiocrité de la petite phrase stupide et qui n'engage que celui qui la prononce.
De ce jeu de mot, cependant, je m'étonne des réactions vigoureuses de la gauche alors que celle-ci n'est jamais avare, à Montereau, de jeux de mots similaires contre Yves Jégo notamment, sans parler des allusions et rumeurs nauséabondes lancées contre le Maire ou moi-même au gré des campagnes électorales. La morale et le bon goût sont souvent absents chez les portes-paroles socialistes locaux...
Le rejet par de nombreux concitoyens prend une de ses sources dans cette médiocrité.
La politique, ce n'est pas ça, ce n'est pas salir ou utiliser la famille de ceux qui se présentent pour les atteindre, rendant coupables et condamnables de la vindicte populaire tous ceux qui auraient la moindre affiliation avec le candidat.
En rédigeant cet article, je reçois une information sur un responsable socialiste strasbourgeois qui s'est posé la question du nombre potentiel de militants UMP identiques au tueur fou d'Oslo... Une honte.